Le ministère de la Santé a organisé hier jeudi une séance de travail sous la présidence du ministre de la Santé, visant la révision du cadre législatif des laboratoires de biologie médicale et le renforcement des services de biologie de première ligne.
Cette rencontre a rassemblé le directeur général de la Santé, la directrice de l’unité des laboratoires, la doyenne de la Faculté de pharmacie de Monastir, ainsi que des représentants des instances professionnelles et des administrations concernées.
L’objectif de cette séance était de définir une vision d’avenir pour le secteur de la biologie médicale, afin de mieux répondre aux défis sanitaires futurs.
Parmi les priorités : la numérisation, la télémédecine et l’extension des services de biologie médicale aux premiers niveaux de soins.
Les participants ont discuté de l’importance de l’intégration de technologies avancées, comme la médecine de précision et l’intelligence artificielle, tout en veillant au respect de l’éthique médicale.
Cette séance a abouti à plusieurs décisions essentielles dont :
– Promotion des laboratoires locaux pour limiter le recours à l’envoi d’échantillons à l’étranger, garantissant ainsi une sécurité sanitaire nationale renforcée.
– Renforcement de la formation continue en biologie médicale dans ses différents domaines pour assurer l’adaptation aux évolutions du secteur.
– Harmonisation du parcours de formation en biologie médicale entre les facultés de médecine et de pharmacie, visant une cohérence pédagogique et professionnelle.
– Soutien à la recherche scientifique dans les domaines de la biologie médicale pour promouvoir l’innovation et l’excellence.
– Coordination entre la biologie humaine et animale dans une approche « Une seule santé » pour une réponse plus intégrée aux enjeux de santé.
– Mise à jour des cadres législatifs afin de suivre les avancées scientifiques et technologiques en biologie médicale.
– Renforcement des laboratoires publics avec des équipements modernes et des ressources humaines qualifiées, assurant des services de qualité et accessibles aux citoyens.
– Engagement envers les normes de qualité internationales pour garantir la fiabilité et la sécurité des services fournis par les laboratoires.
En conclusion, les participants ont souligné l’importance d’une coordination étroite entre tous les acteurs du secteur pour réussir une réforme globale. Celle-ci vise à améliorer la santé publique et à renforcer le rôle de la Tunisie en tant que leader régional dans le domaine de la biologie médicale.